Lors de l’installation du nouveau gouvernement dirigé par Alix Didier Fils-Aimé, un détail n’est pas passé inaperçu : l’absence de l’ancien Premier ministre Garry Conille et des ministres sortants, à l’exception notable de Dominique Dupuy. L’ex-ministre des Affaires étrangères s’est distinguée par sa présence et son engagement à assurer une transition fluide avec son successeur.

À peine la cérémonie terminée, Dominique Dupuy s’est rendue directement au Ministère des Affaires étrangères pour la passation de pouvoirs avec le nouveau chancelier. Dans un discours empreint de sérieux et de fierté, elle a fait le bilan de ses quatre mois à la tête du ministère. Parmi ses réalisations, elle a mentionné le dépôt de six décrets sur le fonctionnement de l’institution au Conseil des ministres, une démarche visant à moderniser le cadre institutionnel. Elle a également mis en avant son travail pour la promotion des femmes et sa lutte acharnée contre la corruption.

Un point fort de son mandat a été la mise en place d’un mécanisme de transparence, marquée par sa demande à tous les chefs de mission diplomatique de déclarer leur patrimoine. Une initiative audacieuse, témoignant de sa détermination à instaurer une gestion intègre au sein du ministère.

Dans son allocution, Dominique Dupuy a rappelé son sens du devoir : « Lorsque la patrie vous appelle, vous n’avez pas le choix. » Cette phrase, prononcée avec conviction, reflète l’esprit de service qui a guidé ses actions.

Bien que son passage au ministère ait été bref, Dominique Dupuy laisse derrière elle un héritage de réformes et une vision claire pour le futur. Sa participation à la cérémonie et son approche méthodique de la transition témoignent de son professionnalisme et de son souci du bien public.